L’astrologie est-elle une science ? Michel Gauquelin (1928-1991) ne le croyait pas. Chercheur au CNRS, il mena des études statistiques avec son épouse, Françoise Schneider-Gauquelin pour en apporter la preuve. Pourtant les résultats de ses études le firent douter, puis prendre fait et cause en faveur de l’astrologie, contrairement à son épouse et à la majorité des scientifiques.
La question n’est pas close : en 2019 deux autres chercheurs du CNRS, Daniel Kunth et Philippe Zarka, en ont repris l’étude.
Au Collège Invisible, où l’on a la chance de pouvoir travailler avec des astrologues pratiquant l’astrologie occidentale ou le Ba-zu (astrologie chinoise), le sujet fait aussi débat. Mais tout en nous intéressant à l’étude statistique (méthode des Gauquelin) et psychologique (perspective de Kunth et Zarka), nous approchons l’astrologie sous un angle systémique.
En photo : Augusta Foss Heindel (1865-1949), astrologue. Épouse de Max Heindel, le fondateur de la Rosicrucian Fellowship (en France : Association Rosicrucienne Max Heindel), elle donna une orientation astrologique à cette fraternité, dont elle prit la direction à la mort de son mari en 1919. La Rosicrucian Fellowship édite régulièrement des éphémérides astrologiques.1